Newborn Awakening

De e-glop
Le réveil du nouveau-né

Indians scattered on dawn's highway bleeding
Ghosts crowd the young child's fragile eggshell mind

Blood in the streets in the town of New Haven
Blood stains the roofs and the palm trees of Venice
Blood in my love in the terrible summer
Bloody red sun of Phantastic L.A.

Blood screams her brain as they chop off her fingers
Blood will be born in the birth if a nation
Blood is the rose of mysterious union
Blood on the rise, it's following me.

Indian, Indian what did you die for?
Indian says, nothing at all.

Gently they stir, gently rise
The dead are newborn awakening
With ravaged limbs and wet souls
Gently they sigh in rapt funeral amazement
Who called these dead to dance?
Was it the young woman learning to play the ghost song on her baby grand?
Was it the wilderness children?
Was it the ghost god himself, stuttering, cheering, chatting blindly?
I called you up to anoint the earth
I called you to announce sadness falling like burned skin
I called you to wish you well
To glory in self like a new monster
And now I call you to pray

Des indiens, éparpillés dans l'aube saignant sur la route
Des fantômes traversent la fragile coquille de l'esprit enfantin

Du sang dans les rues de la ville de New Haven
Des tâches de sang sur les toits et sur les palmiers de Venice
Du sang dans mon amour durant le terrible été
Foutu soleil rouge de Los Angeles la Fantastique

Le sang hurle dans sa tête alors qu'ils lui coupent ses doigts
Le sang naîtra dans la naissance d'une nation
Le sang est l'émergence d'une union mystérieuse
Le Sang monte, il me poursuit.

Indien, indien pour quoi es-tu mort ?
L'indien dit, rien du tout.

Ils remuent un peu, se lèvent doucement
Les morts sont des nouveau-nés qui s'éveillent
Avec des membres déchiquetés et des âmes mouillées
Ils soupirent doucement dans un étonnement funèbre
Qui a demandé à ces morts de danser ?
Fut-ce la jeune femme apprenant à jouer la chanson des fantômes sur son piano à queue ?
Fut-ce les enfants sauvages ?
Fut-ce le dieu fantôme lui-même, bégayer, applaudir, discuter tout seul ?
Je t'ai appelé de prendre soin de la terre
Je t'ai appelé pour t'annoncer la tristesse qui tombe comme la peau brûlée
Je t'ai appelé pour te souhaiter le meilleur
Et te glorifier comme le nouveau monstre
Et maintenant je t'appelle à la prière.

Un vrai pessimiste sait qu'il est trop tard pour l'être - Hervé Le Tellier

08/09/2021